Le droit à l'amour refusé
L'injustice persiste au Liban. Qu'il s'agisse de la manipulation de l'enquête sur l'explosion du port du 4 août 2020 ou de l'immobilisme du gouvernement face à la dévaluation quotidienne de la livre libanaise, la justice est l'un des droits de la personne les plus fondamentaux dont est privé le peuple libanais. Parmi ce public, il existe un groupe d'individus injustement maltraités et souvent mis à l'écart dans la lutte pour les droits humains. Plaidant pour leur droit à l'amour, ces personnes représentent la communauté LGBTQ+.
Égales aux yeux de la loi... mais en pratique ?
Alors que le Liban souffre de plus en plus d'une pléthore de crises, sa population se noie davantage dans une mer de fardeaux financiers. Par conséquent, les droits fondamentaux de l'homme - à savoir l'accès à l'eau potable, à la nourriture, aux soins de santé, à l'éducation et à un emploi garantissant un niveau de vie de base - sont spoliés par un État inefficace, incapable et peu désireux de sauver son navire qui se noie. Pire encore, les individus sont confrontés à des impacts disproportionnés sur la base de plusieurs facteurs, tels que la race, le statut de citoyenneté, le milieu socio-économique et le sexe - le point central de cet article.
Le retour en Syrie, est-il sécuritaire ?
Ces derniers mois, le Danemark et le Liban ont fait la une des journaux en déclarant qu'ils allaient commencer à expulser les citoyens syriens, dans des "zones sûres" au Syrie. Cela va contre la position des Nations Unies sur le niveau de sécurité de la Syrie. Alors, existe-t-il vraiment des zones sécurisées en Syrie ?
Une éducation institutionnellement refusée
À mesure que la crise financière s'est aggravée, le gouvernement libanais a de plus en plus privilégié l'accès à l'éducation des enfants libanais au détriment des enfants syriens. Au cours de l'année scolaire 2021-2022, l'objectif de scolarisation des enfants syriens n'était que de 200 000 sur les 715 000 enfants d'âge scolaire éligibles.
Les enfants syriens continuent de faire l'objet de discriminations et d'obstacles pour recevoir une éducation au Liban. De nombreuses familles syriennes ont été informées que leurs enfants ne seront pas autorisés à s'inscrire dans les mêmes écoles l'année prochaine.
Mais à quel prix?
Si vous avez visité le Liban ces dernières années, on vous a peut-être conseillé d'emporter des dollars américains (USD) avec vous et de ne jamais utiliser votre carte de crédit dans le pays. Bien que la monnaie officielle du Liban soit la lire libanaise, le pays est très dépendant du dollar américain, qu'il est difficile d'obtenir dans le pays à un taux équitable. Le fait d'avoir deux taux de change concurrents frappe le plus durement les personnes les plus vulnérables du Liban.
A qui le droit?
The Lebanese are no strangers to migration. In fact, while the Lebanese diaspora is officially recorded as 4 million people, some unofficial estimates record upwards of 14 million people around the world. More recently, as a direct result of the economic crisis that worsen following the 2019 Beirut port explosion, there was a reported increase in departures.